Le moulin des ombres

En 1850, Baptise, ouvrier dans un moulin sur la Durance, à Embrun, découvre un matin Angelo l’anarchiste italien caché dans son écurie. L’étranger grelotant, roulé dans la paille, ne fait pas peur au meunier. Il met au contraire en éveil la curiosité de cet homme solide dans le corps et dans la tête. Baptiste écoute l’étranger loquace et ce n’est pas étrange. Il se définit un projet de vie grâce à cela. Le meunier de la Durance se met en marche vers ce destin nouveau dans le but de créer son propre moulin. Le hasard met sur son chemin, du côté de Remollon, un enfant penché sur son père mort. Et la voix de la mère de cet enfant ordonne à Baptiste de partir, ce dont il est témoin ne le concerne pas. Baptiste reprend, avec sa famille, la route tortueuse. Il est obnubilé par la rencontre curieuse qu’il vient de faire. Il échoue dans la région de Thoard où il réalise son projet de moulin qui sera le lien entre les hommes, la farine, tout un symbole. Fine, la femme mystérieuse de Remollon réapparaît d’une manière anonyme à proximité de l’endroit où vit Baptiste. Elle n’a de cesse que de se venger du gendarme Rétois qu’elle tient pour responsable de la mort de son mari. Dans cette vengeance elle utilisera le meunier. Adolphine Pujol poussera le gendarme Rétois, devenu Brigadier, au suicide . A travers cet ouvrage, l’auteur met en évidence la face cachée des hommes, l’ambiguïté qui réside dans chacun de nous.

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